Dégradation de la qualité des habitats

Depuis 100 ans environ, l’abandon progressif de la polyculture traditionnelle (céréales, olivier, vigne), de l’élevage et des métiers liés à la foret (charbon de bois, exploitation du liège, bûcheronnage...) a entrainé l’évolution des milieux ouverts à semi-ouverts favorables aux tortues vers du maquis dense ou de la forêt.

Les tortues se sont progressivement trouvées exclues des zones de végétation dense et des zones agricoles devenues défavorables à l’espèce du fait de la mécanisation des travaux agricoles et du développement de la monoculture de vignes.

L’intensification et la mécanisation de l’agriculture engendrent une dégradation des habitats favorables à la Tortue d’Hermann par suppression des haies, des bosquets et des lisières.

L’augmentation de la taille des parcelles et l’extrême spécialisation de l’agriculture rendent aujourd’hui les espaces agricoles de moins en moins utilisables par l’espèce.

Ce phénomène conduit à une perte d’habitat favorable et il limite les échanges possibles entre sous-populations.

 

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Développement de l’agriculture extensive